Hakim a 25 ans. Maria*, 24. Ces étudiants ont choisi l’alternance chez des acteurs majeurs dans le développement logiciel. Le premier travaille chez Dassault Systèmes, la seconde chez SAP. Des expériences différentes, mais toutes deux empreintes des mêmes avantages et du même enthousiasme.
Quel est votre parcours d’études supérieures ?
Hakim : Après avoir obtenu un bac pro en informatique, j’ai suivi un BTS solutions logicielles et applications métiers (SIO SLAM). Puis comme je ne trouvais pas d’alternance, j’ai passé un an à faire des missions en intérim et à suivre de petites formations, histoire de ne pas être trop en retard sur le programme.
Enfin, l’année dernière, j’ai intégré l’IUT de Vélizy. J’ai fait une licence professionnelle dont la première année, en alternance, et cela grâce à @talentEgal qui m’a accompagné et aidé à la trouver.
Ensuite, j’ai fait une autre alternance, toujours grâce à @talentegal en master en ingénierie information et je me suis retrouvé donc chez Dassault Systèmes en tant que Business Process Analyst.
Maria : Après un BAC ES, j’ai obtenu mon BTS, spécialisé en communication puis j’ai intégré une école de commerce sur concours. La première année, j’ai suivi des cours assez généraux en management, en marketing.
La seconde, je suis partie au Canada dans le cadre d’un programme Erasmus. À mon retour, pour la dernière année, j’ai choisi l’alternance. Je me suis dit que ça serait l’occasion d’avoir une première expérience professionnelle. Et c’est ainsi que j’ai postulé à l’offre de SAP trouvée grâce au Salon Hello Handicap.
Quelles sont vos missions au quotidien ?
Hakim : Pour faire simple, je réalise des tests manuels sur des applications web de l’entreprise et je conçois des programmes pour que ces tests deviennent automatisés.
Le handicap a-t-il été un frein pour votre intégration ?
Maria : Mes collègues m’ont très bien intégrée, mais c’était plutôt de mon côté que ça n’allait pas au départ, parce-que que j’ai du mal à assumer mon handicap.
Hakim : Pour ma part, tout se passe très bien chez Dassault Systèmes. Ce ne fut pas le cas lors d’une précédente expérience professionnelle. Mes collègues étaient plus âgés que moi et comme j’étais réservé, sans doute à cause de mes soucis d’élocution, j’avais du mal à aller vers les autres.
Quel accompagnement vous a été proposé par l’entreprise ?
Maria : Ils ont été très à l’écoute. J’ai demandé la possibilité de télétravailler une à deux fois par semaine, car j’ai des rendez-vous médicaux. Cela n’a posé aucun souci.
J’ai eu également un entretien d’une heure avec le consultant handicap de SAP en charge du handicap. Là, j’ai pu exposer mes besoins, et il m’a présenté la politique handicap de l’entreprise, ainsi que les autres aménagements envisageables.
Hakim : La Mission Handicap a été très présente, mais je n’ai eu besoin d’aucun aménagement.
Conseilleriez-vous aux étudiants en situation de handicap d’entreprendre une alternance ?
Maria : Oui. C’est un moyen de renforcer son employabilité. Cela permet également de se former, et donc d’ajouter un petit « plus » sur son CV. Enfin, cela permet d’être formée tout en obtenant une rémunération. Ce qui est un vrai plus !
Hakim : Une alternance, c’est la possibilité de développer ses propres compétences dans une entreprise. Je conseille donc à tous et à toutes de foncer, même si parfois c’est difficile de se sentir intégré à cause du handicap.
Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide, à frapper aux portes comme à celle de @talentEgal ou des Missions Handicap, et notamment celle de Dassault Systèmes.
Vous hésitez encore à entreprendre une alternance avec un handicap ? Vous recherchez des conseils, un accompagnement dans le cadre de votre parcours étudiant ? Découvrez sans attendre notre programme !
*Le prénom a été modifié.